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Conversation sous l’oreiller
Il arrive que le silence domine, parfois l’on devient incroyablement fauve, tantôt l’on s’étouffe comme on peut, mais à d’autres moments, les rires s’envolent et les mots s’invitent. Si l’on ne gardait que les paroles, que resterait-il ?
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Ode à la paresse
Dans l’obscurité, je me faufile sans un bruit, épargnant chacun de mes orteils, évitant même la lame de parquet qui craque. À la hâte, je me glisse sous la couette. Je grogne faiblement quand le froid des draps me saisit. Immédiatement, je me tourne, je m’enroule et je recule. Un corps rayonnant vient épouser le mien, un chuchotement me souhaite…

